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Courir modérément augmente l’espérance de vie

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Selon une étude danoise, courir de façon modérée augmenterait l’espérance de vie de 6 ans pour les hommes et de 5 ans pour les femmes. Pour parvenir à ces résultats, des chercheurs ont étudié 5 048 participants en bonne santé de Copenhague et suivi 1098 coureurs et 413 personnes sédentaires pendant un an.

Ceux-ci ont ainsi enregistré le nombre d’heures, la fréquence et le rythme de jogging par semaine. Au final, si ceux qui pratiquaient la course à pieds de manière intense enregistraient une espérance de vie équivalente à celle des sédentaires, les pratiquants modérés, c’est-à-dire pratiquant la course à pied 3 fois maximum par semaine avec une durée cumulée hebdomadaire d’une heure à 2,4 heures, se voyaient attribuer le plus faible taux de mortalité.



Pratiquer la course à pied pendant plusieurs décennies de façon soutenue peut entrainer des problèmes de santé notamment sur le système cardiovasculaire, ce qui est valable de façon plus générale pour la pratique intense d’exercices.

Pour augmenter son espérance de vie, il vaut mieux courir en respectant une certaine dose soit deux à trois fois par semaine à un rythme modéré et pas au-delà. Le rythme idéal ? Un docteur Danois préconise à ce sujet de courir jusqu’à être à bout de souffle mais sans s’essouffler réellement. Mais ce qu’il faut avant tout c’est bien écouter son corps. Lorsque la douleur survient, il vaut mieux alors diminuer sa cadence.

Si l’on respecte ces bonnes pratiques, la pratique de la course à pieds de façon modérée aurait alors de multiples avantages sur la santé : amélioration de l’absorption d’oxygène, augmentation de la sensibilité à l’insuline, amélioration du profil lipidique, abaissement de la tension artérielle, amélioration de la fonction cardiaque, de la densité osseuse, des fonctions immunitaires, réduction des marqueurs d’inflammation, prévention de l’obésité et enfin amélioration du bienêtre psychologique.