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Du 17 au 22 novembre 2015, le festival parisien du film fantastique investit le Grand Rex

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Pour sa 5ème année d’existence, le Paris International Fantastic Film Festival (PIFFF) a décidé d’investir cette année le Grand Rex pour 5 jours, du 17 au 22 novembre 2015. En référence à cette incursion dans le temple parisien du cinéma, c’est King-Kong qui a été choisi pour figurer sur l’affiche officielle, un gorille qui symbolise l’une des attractions des coulisses du Rex.

Depuis sa création en 2011, le PIFFF est un évènement unique dédié au genre fantastique sur Paris, organisé par l’association Paris Ciné Fantastique, et soutenu par le magazine Mad Movies, une belle référence.



L’année dernière, ce festival qui se déroulait au cinéma Gaumont Opéra Capucines, avait décerné l’Œil d’or compétition longs métrages internationaux  à « Spring », production américaine de Justin Benson et Aaron Moorhead. Du côté des courts-métrages internationaux, l’œil d’Or avait été remporté par le très british « The Boy With a Camera for a Face » de Spencer Brown.

Vitrine de productions françaises « injustement » méconnues, le PIFFF est l’occasion de valoriser nos réalisations hexagonales. Ainsi, c’est « Puzzle » de Rémy Rondeau qui avait reçu l’Oeil d’Or de la compétition court métrage français et le prix du jury du meilleur court-métrage français, tandis que « Shadow » de Lorenzo Recio avait décroché la Mention Spéciale.

Partenaire de l’évènement, la chaine Canal+ Frisson avait retenu « Alleluia », film franco-belge de Fabrice du Welz comme meilleur film et « Shadow » cité précédemment, comme meilleur court métrage français.

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Aujourd’hui, Street N’Sports propose à ses lecteurs de découvrir quelques-unes des perles cinématographiques qui seront diffusées lors de l’édition 2015 :

  •   « Deathgasm » (Nouvelle-Zélande) de Jason Lei Howden. Deux adolescents passionnés de métal créent leur propre groupe répondant au nom de Deathgasm. Tombant sur de mystérieuses partitions, ils décident de les reprendre. Un torrent d’évènements apocalyptiques va se déchainer sur leur ville. Du gros son et de l’hémoglobine à foison, voilà ce qui nous attend pour cette comédie horrifique qui devrait nous en mettre plein la vue.
  • « Scream Girl » (USA)  de Todd Strauss-Schulson : vous pensiez avoir tout vu dans le style des « Slasher Movies » ? Avec « Scream Girl » vous ne devriez pas être déçu. « Scream Girl » nous montre que l’imagination des réalisateurs pour rendre le thème toujours aussi attrayant est loin d’être tarissable.
  • « Curtain » (USA) de Jaron Henrie-McCrea : un simple rideau de douche pourrait vite se révéler comme la chose la plus effrayante qu’il y ait dans une salle de bain.
  • « Der Nachtmahr » (Allemagne) de Akiz : Tina, une jeune berlinoise ferait pâlir d’envie bien des adolescentes tant son univers semble parfait.  Mais ceci n’est qu’une apparence, chaque nuit une créature investit sa chambre qu’elle finit par apprivoiser au grand dam de son entourage qui pense que la jeune fille est devenue folle.
  • « Some Kind of Hate » (USA) d’Adam Egypt Mortimer : Poussé dans une école spécialisée, Lincoln finit par apprendre l’existence de bizutages dont l’un en particulier aurait mal tourné, avec le suicide de Moira. C’était sans compter l’esprit de la jeune femme qui fait surface  …  Le réalisateur traite d’un sujet, celui du harcèlement en milieu scolaire, en le poussant jusqu’à son paroxysme.
  • « Bridgend » (Danemark) de Jeppe Rønde. Le norvégien se penche sur le cas des suicides d’adolescents et en particulier de ceux survenus au sud du Pays-de-Galles qui se sont multipliés ces dernières années. Mais c’est sous l’angle de la fiction, que le réalisateur a décidé de parler d’un phénomène qui peut être vu comme une malédiction.
  • « Evolution » (France) de Lucile Hadzihalilovic. Vivant sur une île isolée, un jeune garçon de 11 ans Nicolas se retrouve au cœur d’une expérimentation médicale visant tous les garçons d’un village et dont l’objet est de changer l’état de l’évolution.

Enfin, nous ne manquerons pas de citer  les deux documentaires prometteurs que sont « Le complexe de Frankenstein » (France) de Gilles Penso et Alexandre Poncet et « The 1000 Eyes of Dr Maddin » (France) d’Yves Montmayeur, qui abordent l’univers de la création au service du fantastique.

Pour la partie nocturne, c’est l’animation nipponne qui sera à l’honneur lors d’une Nuit Japanimation qui aura lieu le 21 novembre, de 22 h 00 à l’aube. Entre autre, seront diffusés le dernier chef d’œuvre de Mamoru Hosoda, « Le Garçon et la Bête », le psychédélique « Mind Game » de Masaaki Yuasa, l’inédit « Short Peace », composé de sketches réalisés par Katsuhiro Ôtomo, Hiroaki Andô, Hajime Katoki et Shûhei Morita et l’incontournable « Jin-Roh, la brigade des loups » de Hiroyuki Okiura.

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Les organisateurs du festival ayant décidé de fêter cette 5ème année d’existence comme il se doit, une soirée spéciale aura lieu au Rex Club, juste après la cérémonie d’ouverture qui se déroulera le mardi 17 novembre 2015. De quoi faire la fête toute la nuit !

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