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Festival de Gérardmer, les films du vendredi 30 janvier 2015

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Ce vendredi 30 janvier 2015 fut une journée très riche à Gérardmer avec la présentation de 3 nouveaux films en compétition et 7 nouveaux films hors-compétition.

Dans les films en compétition, le public a pu assister tout d’abord à la projection du film Lettonien et Estonien, « The man in the orange jacket ».  Il s’agit du deuxième long métrage réalisé par l’arménien d’origine, Aik Karapetian, après « People/Out There ».



Cette œuvre exigeante et intrigante raconte l’histoire d’un jeune homme qui suite à son licenciement, poursuit à la trace son ancien patron et sa charmante épouse. Au travers d’événements tous plus sanglants les uns que les autres, il tente d’échapper à son propre passé et, en s’installant dans la superbe demeure de son patron, de se construire une nouvelle identité en y menant une vie luxueuse. Mais rien ne le prépare à la visite surprise d’un invité qu’il semble vaguement connaître…

Deuxième film de cette journée, « Jamie Mark is Dead », est la nouvelle réalisation de l’américain Carter Smith, après « Les Ruines », film d’horreur sorti en 2008 pour le studio Dreamworks. Egalement photographe de mode et de portraits, il s’est illustré dans différents magazines comme Elle, GQ, Vogue, Allure et W. Il fait partie des 25 personnalités du nouveau cinéma américain et a reçu le Prix du Jury au Festival de Sundance en 2006 pour son court-métrage « Bugcrush ».

L’histoire sombre de « Jamie Mark is Dead », c’est celle de Jamie Marks, un homme dont la disparition apparemment ne manque à personne. Sauf peut-être à Adam, qui est hanté par lui…

Enfin, les spectateurs auront pu découvrir la nouvelle œuvre de la réalisatrice Marjane Satrapi , « The Voices », dont le film d’animation le plus célèbre est « Persepolis » sorti en 2007. Cette fois-ci, la réalisatrice a fait appel comme acteur principal à Ryan Reynolds qui joue le rôle de Jerry. Amoureux de la comptable à son travail, il fait ses confidences à ses animaux de compagnie dotés de la parole : son chat qui le pousse à commettre des meurtres, et son chien plutôt affable…

Du côté des films hors-compétition, les producteurs Michael Bay, célèbre pour « Transformers » et Jasom Blum, pour « Paranormal Activity » présentaient « Ouija ».  « Ouija » est également le premier long métrage du réalisateur Stiles White, qui a travaillé auparavant comme coordinateur des effets spéciaux sur des films comme « Terminator 3 » ou « Le monde perdu : Jurassic Park ».

Ce team movie se concentre sur un groupe d’amis qui après avoir réveillé les forces obscures d’une antique planche de jeu de spiritisme, se voit confronté à ses propres peurs les plus terribles.

Patrie du réalisateur Peter Jackson a qui l’ont doit « Brain Dead » et « Le seigneur des anneaux », la Nouvelle-Zélande faisait son apparition cette année par l’intermédiaire de la comédie horrifique « What we do in the shadows ».

Cette œuvre des réalisateurs Taika Waititi et Jemaine Clement nous plonge dans le quotidien hilarant d’un groupe de vampires. Les vampires Viago (379 ans), Deacon (183 ans), Vladislav (862 ans) et Peter (8 000 ans) partagent un appartement à Wellington, en Nouvelle-Zélande. Malheureusement pour eux, et à cause de leur irrépressible besoin de s’alimenter en sang, ils ont du mal à se faire des amis ou à maintenir en vie des relations qui leur permettraient de fréquenter les établissements branchés de la ville. Sans vie sociale, ces créatures de la nuit arriveront-elles à surmonter leurs différences et s’adapter ainsi au monde moderne ?

Les Pays-Bas de leur côté étaient représentés par « The Pool » du réalisateur Chris W. Mitchell, qui avait participé auparavant à l’écriture de « Frankenstein’s Army » de Richard Raaphorst.

Dans ce mythe contemporain, Lennaert et son vieil ami Rob emmènent leurs familles faire du camping dans les bois. Ils plantent leurs tentes dans un endroit isolé, aux bords d’un étang. À la nuit tombée, Jan, le fils de Lennaert, est réveillé par la voix d’une jeune femme l’invitant à venir nager avec elle. Est-ce bien Emilie, la jeune et jolie fille de Rob, qui appelle Jan, ou bien quelque chose d’autre ?

Scénariste du très angoissant « Buried » (Goya du Meilleur Scénario en 2010), l’américain Chris Sparling venait dévoiler son premier long-métrage en tant que réalisateur, « Le projet Atticus ».

Fondé en 1976 par le Dr Henry West, l’institut Atticus était spécialisé dans l’étude de personnes développant des capacités paranormales : parapsychologie, voyance, psychokinésie, etc. Des centaines de personnes présentant ce genre d’aptitudes ont été étudiées par les chercheurs de l’institut et de nombreux articles annonçant leurs résultats ont été publiés. Mais aucun cas étudié jusque-là n’avait préparé le Dr West et son équipe à l’arrivée de Judith Winstead…

Parmi les figures emblématiques du 7ème art dans le genre horreur et fantastique, il y a celle du diable et c’est celle-ci que le réalisateur Nicholas McCarthy a décidé de choisir pour « At the Devil’s Door ».

Jeune et ambitieuse, Leigh est employée par une agence immobilière chargée de vendre la maison d’un couple mystérieux. Alors qu’elle travaille dur pour trouver de potentiels acheteurs, elle rencontre la fille des propriétaires, une jeune femme apparemment perturbée… Lorsque Leigh essaie de l’aider, elle se trouve elle-même piégée par une force surnaturelle aux sombres intentions…

Avec ce nouveau long-métrage Nicholas McCarthy fait un retour au festival de Gérardmer après s’y être déjà distingué en 2013 avec « The Pact ».

Le festival de Gérardmer a donné lieu également à la projection de films étranges comme « Tusk » du réalisateur américain Kevin Smith. Ces films les plus notables par le passé sont « Clerks, les employés modèles », « Les Glandeurs », « Dogma », « Clerks 2 » et « Top Cops ».

Dans « Tusk », un célèbre podcaster américain, connu pour ses sujets farfelus, se rend au Canada pour interviewer un vieil homme totalement fasciné par les morses. Leur rencontre va très vite dégénérer…

Evènement de cette journée, les amateurs ont pu assister à la projection de « Exists », dernier film du coréalisateur du film « Le Projet Blair Witch ». Retournant dans les profondeurs d’une forêt mythique, Eduardo Sánchez  se penche cette fois-ci sur l’histoire de cinq amis qui partent pour une virée dans une réserve naturelle du Texas. Le soir, ils rejoignent la cabane abandonnée de l’oncle de l’un d’entre eux. Quelque chose semble avoir fait fuir les derniers habitants du coin. Rattrapés par la nuit et coupés du monde, ils se retrouvent confrontés à un mal mystérieux qui hante la forêt…

Enfin,  « The Signal » faisait partie des nouvelles projections du jour dans la catégorie hors compétition. « The Signal » est le deuxième long-métrage du réalisateur William Eubank, après « Space Time : L’Ultime Odyssée » sorti en 2011.

Entre Thriller et Science-Fiction, « The Signal » raconte l’histoire de Nic et Jonah, deux étudiants de première année du MIT, passionnés de piratage. Lors de leur traversée du sud-ouest des États-Unis en compagnie d’Haley, la petite-amie de Nic, un génie de l’informatique réussit à les attirer dans une zone étrangement isolée… [Brutal fondu au noir.] Lorsque Nic reprend connaissance, il doit s’engager, seul et déboussolé, dans une lutte contre des forces qui semblent désormais le dépasser…