Ca s’appelle INTERNATIONAL DRINKING PARTY. C’est assez symptomatique de l’époque. Plus vraiment besoin d’avoir envie de faire de la musique pour finir par en faire.
Des étudiants anglais ont bricolé un son dans leur appartement de Hampstead, juste parce que ça les fait marrer, avec l’objectif louable de faire danser leurs potes.
Et c’est pas leur copine Danoise, qui parle français comme une Birkin sous acide, qui dira le contraire parce qu’elle a bien voulu poser une voix sur leur prod hasardeuse mais, avouons-le, monstrueuse.
Pas la peine d’essayer de les interviewer ou d’avoir des selfies d’eux : ils se foutent tellement du système qu’ils postent des photos avec des masques en carton,
balancent une lyric video en mode karaoké japonais degueu. Bref ce ne sont pas vraiment des artistes consciencieux, juste des wankers?
Mais finalement ils ont raison : on vit mieux en s’amusant et en attendant rien de personne. Leur leitmotiv : drink, party, fuck, repeat. Franchement pourquoi pas.
Quant à nous, embrassons cette chanson improbable et chaussons nos baskets. Le dancefloor n’est jamais très loin.