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Interview : TLF

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STREET N’ SPORTS : Pour commencer, peux-tu te présenter ?
TFL : Salut, c’est TLF artiste, producteur et réalisateur.



SNS : Pourquoi TLF ?
TLF : TLF sont les initiales de mon projet TaLents Fachés la plaque tournante du rap français, un projet qui a pour but de dénicher et mettre en lumière des nouveaux artistes sur le devant de la scène.

SNS : Ton clip « mourir ce soir » a des airs de film d’action, c’est une volonté de ta part ?
TLF : Bien sûr que oui!! Vous avez juste à écouter le texte. J’ai chanté sur un scénario digne d’un Tarantino. Ce fut facile pour le réalisateur (lol) Non, blague à part, Usef Nait, le meilleur réalisateur Canadien, a su mettre parfaitement en image mon texte à l’américaine.
J’ai une extraordinaire imagination mais qui reflète aussi une réalité du milieu de la voyoucratie dans ce titre.
Je m’imagine demain écrire des scénarios pourquoi pas pour des long métrages.
Attention la vie nous réserve des surprises!!
Je suis NOLIMIT.

SNS : « No Limit » c’est ton album prévu pour 2015, est-ce que ça sera l’album de la maturité ?
TLF : Oui et après chaque écoute, les gens me disent la même chose, que c’est le meilleur album de TLF.
Pour moi, c’est bien le temps de la maturité. Je me livre beaucoup et j’aborde certains thèmes jamais fait auparavant. Il y a un titre sur ma mère, un autre sur mon frère, il y a des thèmes de société, il y a aussi du sale pour mes crasseux et du gros son club. C’est un album Mainstream, pour tous. Pour moi, je ne me retrouve même plus, je me découvre dans ce bel album. Si je l’ai appelé « No Limit »,  c’est que musicalement et lyriquement, je me suis surpassé, c’est ça le dépassement de soi-même. J’ai survolé les frontières de la musique. Mon album est éclectique à l’image de ce que je suis, de ma personnalité et de mes origines, les îles Comores. Il te fait voyager. Sur un titre, tu te crois au Brésil, sur un autre, en Afrique, sur d’autres, en banlieue. C’est un album fait dans la souffrance mais avec beaucoup de rage de vaincre et pour une fois je me suis laissé guider par une équipe de réalisateurs qui sont mes potes du label Abis music Yann Dakta et Rednose et Nordine (Karakas) du studio DizSound. Je leur ai fait confiance et je n’ai pas eu tort. Une première pour moi qui ai réalisé pas mal de gros projet comme 3 albums de Rohff (« La fierté des nôtres », « Au-delà de mes limites » et « Le code de l’horreur ») et tous les projets Talents Fachés et de TLF, donc, vous imaginez bien l’effort que j’ai eu à faire lol.

SNS : Comment se déroule une journée de travail pour toi ?
TLF : Je commence par 2 heures de training le matin histoire d’avoir la tête vide après. Ensuite, je m’enferme dans mon labo, la salle des temps. Quand j’en sors je suis encore plus fort qu’avant comme Sangoku dans dragon ball Z lol L’ingé. balance l’instru. et je commence à trouver un refrain. Oui, je commence toujours par trouver le refrain d’abord car c’est ce qu’il y a de plus difficile à faire dans un morceau contrairement à ce que certains pensent. Faut qu’il soit efficace et c’est ce que les gens retiennent à la fin.
Ensuite, j’écris et pose les couplets et je reviens toujours sur un titre fini après avoir pris du recul dessus, c’est à dire une à deux semaines sans l’écouter.

SNS : Avec quel artiste aimerais-tu collaborer ?
TLF : En France, ce serait avec quelques chanteurs de la variété française, histoire de briser ce mur qu’il y a entre la musique urbaine et les milieux de la pop et de la variété. C’est comme si le rap n’était pas de la chanson française. Pourtant, c’est la musique qui se vend le plus !! Regardez les Américains ! Et puis, le mélange ça déchire et ça donne de beaux résultats à l’image de mon tube avec Corneille, « Le meilleur du monde ».
Sinon, avec tout le rap français, histoire de décomplexer certains qui sont trop dans un délire sectaire. J’ai toujours eu cet état d’esprit depuis mon premier projet, mélanger, faire des combinaisons et je n’ai pas attendu DJ khaled, Young money, MMG et toute la clique pour être comme ça. Je trouve dommage que les rappeurs français une fois qu’ils prennent un peu d’ascension, prennent le melon, se croient les meilleurs et ne se mélangent pas avec tout le monde … Un vieux rapgame pourri d’orgueil et je peux te dire que pas mal ont changé car je les ai presque tous vu venir et certains m’ont appelé tous les jours. Ce n’est pas moi qui ai changé. Moi, j’ai le mental de la street, là où j’ai grandi, je suis entertainment et y a de la place pour tout le monde. Mais on va stopper tout ça bientôt avec mon prochain projet Talents Fachés 5 « le choc des générations » qui sortira après l’album #NOLIMIT.

SNS : Quels sont tes projets pour la suite ?
TLF : La tournée 2015 NOLIMIT TOUR et je vais pas mal me consacrer au développement de ma marque NOLIMIT PVRIS. Ouverture en ligne le 29.10.14 à 18h www.nolimit-pvris-store.com, que du LOURD !  Je travaille avec un super talentueux créateur mais shuuuuut.
Et mon projet, Talents Fachés V « Le choc des générations. » Et je produis un artiste phénoménal Essely K.nibal. Il est en studio et il prépare du très très lourd.

SNS : Que pouvons-nous te souhaiter de meilleur ?
TLF : Tout le bonheur du monde et plein de réussite, succès NOLIMIT pour 2015.

SNS : Un dernier mot pour nos lecteurs ?
TLF : Mes soldiers 2015, soit t’es NOLIMIT, soit cache-toi car Godzilla est là pour tout écraser.