STREET N’ SPORTS : Peux-tu te présenter à nos lecteurs ?
UNDERES : Bonjour, je m’appelle Underes, je suis de Paris, et je chante de la musique latine.
SNS : Pourrais-tu tout d’abord nous résumer ton parcours artistique jusqu’à aujourd’hui ?
U : J’ai commencé la musique à l’âge de 16 ans. Comme beaucoup, j’ai débuté avec le hip-hop français, ce qui a été extrêmement formateur. A l’époque, j’étais dans un groupe avec un ami rappeur et je me suis rapidement tourné vers un rap de plus en plus chanté. J’ai mis du temps à maîtriser ma voix, à faire que les mélodies viennent d’elles-mêmes, car ce n’était vraiment pas le cas au départ. Après plusieurs années, le groupe s’est dissout et j’ai commencé mes premiers solos avec mon pote Alikay qui me produisait des instrumentales. Mon premier Maxi viendra mettre un terme à cette page hip-hop français pour laisser place à quelque chose que j’avais envie de faire depuis très longtemps, pour le kiff, un titre reggaeton chanté en espagnol.
A la base c’était juste un petit test pour moi, pour m’amuser. Mais avec Alikay, nous sentions qu’il y avait quelque chose de plus dans ce titre. Ce morceau sera « Ritmo Latino » et c’est en le faisant que je me suis rendu compte que j’avais enfin trouvé mon style, mon identité musicale.
Depuis j’ai enchaîné les titres (en solo ou en collaboration), les clips, les scènes et autre.
Ma dernière actu est la sortie de mon 1er clip solo sur mon titre « No me quieres hablar ».
SNS : Peux-tu nous parler de cette passion pour la musique ? Comment est-elle arrivée dans ta vie ?
U : Comme beaucoup, j’ai toujours aimé la musique dans son ensemble. J’ai toujours écouté un peu de tout, grâce à mes parents, mes amis (même si j’ai toujours eu mes préférences évidemment). J’aimais beaucoup chanter étant plus jeune, mais comme tout le monde, je chantonnais, rien de plus. Le fait de chanter derrière un micro est venu bien après avoir commencé le rap.
Un jour, mon pote avec qui je rappais me dit « tiens, vas-y, essaye de chanter cette partie pour voir, juste pour tester, vu que tu as l’air plutôt à l’aise dans le chant ». Après plusieurs refus, j’ai quand même essayé. C’était loin d’être top (rires) mais ça a commencé comme çà.
SNS : Quelles sont tes références musicales ?
U : Question impossible à répondre ! (rire). J’en ai tellement et dans tellement de styles différents ! Pour citer quelques exemples, je dirais que ça peut aller de Lil Wayne, Orishas, Daddy Yankee, en passant par Michael Jackson, Kool And The Gang, Toto, Queen … bref, j’aime énormément d’artistes.
SNS : Après la sortie du single « No me quieres hablar », quelles sont les prochaines étapes ? Un EP ? Un Album ?
U : Pour le moment, avec mon équipe, nous continuons de nous concentrer sur de nouveaux singles (solo ou featuring) ou de nouveaux clips. Un EP ou un album n’est pour l’instant pas au programme mais ça peut vite changer.
SNS : Tu as déjà été contacté par des maisons de disques ?
U : Oui ça m’est arrivé, mais finalement ça n’a pas abouti.
SNS : Arrives-tu à toucher un public autre que Français ?
U : A ma grande surprise et pour mon plus grand plaisir oui ! Mes écoutes et ventes de singles vont de l’Amérique du sud et les USA, en passant par le Japon, l’Allemagne, la Suisse, le Portugal, l’Espagne, etc. J’avoue avoir été le 1er surpris (rire). Mais mon noyau dur reste les français !
SNS : Avec quels artistes aimerais-tu enregistrer un duo ?
U : Il y en a tellement… Mais j’avoue que j’adorerais travailler avec Roldàn de Orishas dont je suis un très grand fan depuis mon adolescence.
SNS : As-tu des scènes de prévues prochainement ?
U : Oui en effet, le samedi 1er novembre vous pourrez me retrouver au gros concert « Festa Latina 8 » organisé par Radio Latina.
SNS : Pour finir un dernier mot pour nos lecteurs ?
U : Merci d’avoir lu cette interview et de vous être intéressés à mon parcours. Merci également à Street N’Sports pour son soutien et son intérêt ! Zhaaa !!