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A la même chaine, le deuxième album d’Aurélie Cabrel

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Après Oserai-je ? sorti en 2011, la chanteuse Aurélie Cabrel revient avec un nouvel album intitulé A la même chaîne.



De Dis-moi à Reviens ou C’est pourtant pas le paradis, la chanteuse sortie de la période d’insouciance évoquée dans Oserai-je ?, se concentrera cette fois-ci sur le sentiment amoureux.

Même si comme elle l’avouera elle-même, elle ne pensait pas en faire le thème principal, c’est pourtant ce qui arrivera et ce, dès la réalisation de A la même chaine dont l’album portera le nom.

Au sujet de ce titre et aidée d’Olivier Béranger pour l’écriture, elle tentera de retranscrire une vision d’enfance, celle d’une terre où des mains s’étreignaient pour en faire le tour. Ce symbole très fort était comme une invitation faite aux hommes à s’aimer et à être plus solidaire.

Mais c’est sur Je ne suis pas jalouse, que le support d’Olivier Béranger sera le plus précieux. Ayant des difficultés à parler de son père, celui-ci arrivera à lui faire ressortir ce qu’elle avait au plus profond.

De manière plus générale et pour la composition des 12 titres faisant partie de cet album, à l’exception de Tout l’indiffère, elle retrouvera le musicien Esther, qui aura été un soutien très important depuis les débuts de sa carrière.

Son père, Francis Cabrel sera également de la partie et apportera sa contribution pour l’écriture de trois titres, Bref, s’aimer, Tout l’indiffère et Lève les bras.

Enfin c’est sur A quoi tu rêves ? qu’elle retrouvera Grand Corps Malade.

Cette collaboration avec le slammeur ne se serait probablement jamais concrétisée, s’il n’y avait pas eu ce festival à Astaffort, où elle le découvrira et tombera sous le charme de son écriture. Lorsqu’elle ira le voir, celui qui aura collaboré également avec son père par le passé, n’hésitera pas une seconde à écrire un texte pour elle.

Si Aurélie Cabrel aura toujours eu une préférence pour son studio d’Astaffort, elle osera néanmoins quitter sa terre natale pour rencontrer les 13 cordes de l’Opéra de Paris et enregistrer avec eux, l’un des titres les plus sombres de cet album, Les guillemets. L’intensité de cette retranscription philarmonique fut elle qu’elle en ressortira bouleversée.

Aujourd’hui, l’artiste nous invite à découvrir son nouvel opus en écoutant C’est pourtant pas le paradis, repris dans une très belle session acoustique.