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Cannes 2015, avec Dheepan, Jacques Audiard rafle la palme

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Dimanche 24 mai 2015 à partir de 19 h 00, se déroulait la cérémonie de clôture du 68ème festival de Cannes ouverte par Lambert Wilson, président d’honneur, qui était accompagné des membres du jury. Le palmarès fut le suivant :

Palme d’Or : c’est le film « Dheepan » du français Jacques Audiard qui a reçu la suprême distinction, un film dont les acteurs sont Antonythasan Jesuthasan, Kalieaswari Srinivasan, Claudine Vinasithamby …



Synopsis : Fuyant la guerre civile au Sri Lanka, un ancien soldat, une jeune femme et une petite fille se font passer pour une famille. Réfugiés en France dans une cité sensible, se connaissant à peine, ils tentent de se construire un foyer.

Palme d’Or du court-métrage :  « Waves’98 » du réalisateur libanais Ely Dagher avec Elie Bassila et Cherine Khoury. Celui-ci c’est démarqué des 9 courts en compétition.

Synopsis : Déçu par sa vie dans la banlieue de Beyrouth, Omar erre dans les rues de la ville et marche le long d’un chemin rocailleux qui l’entraîne vers un monde surréaliste.

Caméra d’or : « La tierra y la sombra » du colombien Cesar Augusto Acevedo avec Haimer Leal, Hilda Ruiz, Edison Raigosa, présenté à la Semaine de la critique au Festival de Cannes 2015.

Synopsis : Alfonso est un vieux paysan qui revient au pays pour se porter au chevet de son fils malade. Il retrouve son ancienne maison, où vivent encore celle qui fut sa femme, sa belle-fille et son petit-fils. Il découvre un paysage apocalyptique. Le foyer est cerné par d’immenses plantations de cannes à sucre dont l’exploitation provoque une pluie de cendres continue. 17 ans après avoir abandonné les siens, Alfonso va tenter de retrouver sa place et de sauver sa famille.

Prix du scénario : « Chronic » du mexicain Michel Franco avec Tim Roth, Bitsie Tulloch, Michael Cristofer.

Synopsis :  Aide-soignant, David travaille auprès de personnes en phase terminale. Méticuleux, efficace et passionné par son métier, il noue des relations qui vont bien au-delà du cadre médical et instaure une véritable intimité avec ses patients. Mais dans sa vie privée, David est inefficace, maladroit et réservé. Il a besoin de ses patients tout autant qu’ils ont besoin de lui.

Prix d’interprétation féminine :

Emmanuelle Bercot dans « Mon roi » de la réalisatrice française Maïwen Le Besco avec Vincent Cassel, Emmanuelle Bercot et Louis Garrel.

Synopsis : Tony est admise dans un centre de rééducation après une grave chute de ski. Dépendante du personnel médical et des antidouleurs, elle prend le temps de se remémorer l’histoire tumultueuse qu’elle a vécue avec Georgio. Pourquoi se sont-ils aimés ? Qui est réellement l’homme qu’elle a adoré ? Comment a-t-elle pu se soumettre à cette passion étouffante et destructrice ?  Pour Tony c’est une difficile reconstruction qui commence désormais, un travail corporel qui lui permettra peut-être de définitivement se libérer …

Rooney Mara dans « Carol » de l’américain Todd Haynes avec Cate Blanchett, Rooney Mara, Sarah Paulson.

Synopsis : Dans le New York des années 1950, Thérèse, jeune employée d’un grand magasin de Manhattan, fait la connaissance d’une cliente distinguée, Carol, femme séduisante, prisonnière d’un mariage peu heureux.  À l’étincelle de la première rencontre succède rapidement un sentiment plus profond. Les deux femmes se retrouvent bientôt prises au piège entre les conventions et leur attirance mutuelle.

Prix du jury : « The Lobster » du grec Yorgos Lanthimos avec Colin Farrell, Rachel Weisz, Jessica Barden.

Synopsis : Dans un futur proche… Toute personne célibataire est arrêtée, transférée à l’Hôtel et a 45 jours pour trouver l’âme sœur. Passé ce délai, elle sera transformée en l’animal de son choix. Pour échapper à ce destin, un homme s’enfuit et rejoint dans les bois un groupe de résistants ; les Solitaires.

Prix d’interprétation masculine : Vincent Lindon dans « La loi du marché » du français Stéphane Brize avec Vincent Lindon, Yves Ory.

Synopsis : À 51 ans, après 20 mois de chômage, Thierry commence un nouveau travail qui le met bientôt face à un dilemme moral. Pour garder son emploi, peut-il tout accepter ?

Prix de la mise en scène : Hou Hsiao-Hsien, réalisateur taïwanais, pour « Nie Yinniang (The Assassin) » avec Shu Qi, Chang Chen, Yun Zhou.

Synopsis : Chine, IX siècle. Nie Yinniang revient dans sa famille après des années d’exil.  Eduquée par une nonne qui l’a initiée aux arts martiaux, elle est devenue une véritable justicière dont la mission est d’éliminer les tyrans. Son maître lui donne comme mission de tuer son cousin Tian Ji’an, le gouverneur dissident de la province militaire de Weibo. Nie Yinniang va devoir choisir : sacrifier l’homme qu’elle aime ou rompre pour toujours avec « l’ordre des Assassins ».

Grand prix :  « Le fils de Saul » du hongrois László Nemes avec  Géza Röhrig, Molnar Levente, Urs Rechn.

Synopsis : Octobre 1944, Auschwitz-Birkenau. Saul Ausländer est membre du Sonderkommando, ce groupe de prisonniers juifs isolé du reste du camp et forcé d’assister les nazis dans leur plan d’extermination. Il travaille dans l’un des crématoriums quand il découvre le cadavre d’un garçon dans les traits duquel il reconnaît son fils. Alors que le Sonderkommando prépare une révolte, il décide d’accomplir l’impossible : sauver le corps de l’enfant des flammes et lui offrir une véritable sépulture.

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