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Cérémonie des Césars 2015 : le palmarès

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Ce vendredi 20 février 2015 à partir de 21 h 00 avait lieu au théâtre du Chatelet la 40ème cérémonie des Césars, avec cette année à la présidence, le comédien Dany Boon.

Sur la scène du théâtre, les différents gagnants venaient récupérer la précieuse statuette. Le palmarès de la remise des prix de cette édition 2015 fut cette année le suivant :



Meilleur film, meilleure réalisation, meilleur son, meilleur photo, meilleur montage, meilleure musique pour « Timbuktu » du cinéaste d’origine mauritanienne, Abderramhane Sissako, qui dans son film évoque la mainmise des islamistes et l’instauration de la charia dans la ville de Tombouctou au Mali. Le son a été enregistré par Philippe Welsh, Roman Dymny et Thierry Delor, la photographie réalisée par Sofian El Fani, le montage par Sonia Ben Rachid et la musique par Reda Kated.
Résumé : Non loin de Tombouctou tombée sous le joug des extrémistes religieux, Kidane  mène une vie simple et paisible dans les dunes, entouré de sa femme Satima, sa fille Toya et de Issan, son petit berger âgé de 12 ans. En ville, les habitants subissent, impuissants, le régime de terreur des djihadistes qui ont pris en otage leur foi. Fini la musique et les rires, les cigarettes et même le football… Les femmes sont devenues des ombres qui tentent de résister avec dignité. Des tribunaux improvisés rendent chaque jour leurs sentences absurdes et tragiques. Kidane et les siens semblent un temps épargnés par le chaos de Tombouctou. Mais leur destin bascule le jour où Kidane tue accidentellement Amadou le pêcheur qui s’en est pris à GPS, sa vache préférée. Il doit alors faire face aux nouvelles lois de ces occupants venus d’ailleurs…

Meilleur acteur: Pierre Niney dans « Yves Saint Laurent » de Jalil Lespert, dans le rôle du célèbre couturier – Meilleurs costumes : Anaïs Romand.
Résumé : Paris, 1957. A tout juste 21 ans, Yves Saint Laurent est appelé à prendre en main les destinées de la prestigieuse maison de haute couture fondée par Christian Dior, récemment décédé. Lors de son premier défilé triomphal, il fait la connaissance de Pierre Bergé, rencontre qui va bouleverser sa vie. Amants et partenaires en affaires, les deux hommes s’associent trois ans plus tard pour créer la société Yves Saint Laurent. Malgré ses obsessions et ses démons intérieurs, Yves Saint Laurent s’apprête à révolutionner le monde de la mode avec son approche moderne et iconoclaste.

Meilleur espoir féminin : Louane Emera dans « La famille Bélier ». Dans ce film, celle-ci incarne Paula, l’adolescente à la voix d’or et qui s’est faite repérée par le réalisateur Eric Lartigau lors de sa participation en 2013 l’émission « The Voice », diffusée sur TF1.
Résumé : Dans la famille Bélier, tout le monde est sourd sauf Paula, 16 ans. Elle est une interprète indispensable à ses parents au quotidien, notamment pour l’exploitation de la ferme familiale. Un jour, poussée par son professeur de musique qui lui a découvert un don pour le chant, elle décide de préparer le concours de Radio France. Un choix de vie qui signifierait pour elle l’éloignement de sa famille et un passage inévitable à l’âge adulte.

Meilleur espoir masculin: Kévin Azaïs dans «Les Combattants» de Thomas Cailley  joue le rôle d’un adolescent amoureux d’Adèle Haenel (Madeleine dans le film).
Ce film a obtenu également le prix de  Meilleur premier film. Il a été remarqué lors de la quinzaine des réalisateurs du festival de Cannes en 2014 et a récolté également le prix de la SACD.
Résumé : Entre ses potes et l’entreprise familiale, l’été d’Arnaud s’annonce tranquille… Tranquille jusqu’à sa rencontre avec Madeleine, aussi belle que cassante, bloc de muscles tendus et de prophéties catastrophiques. Il ne s’attend à rien ; elle se prépare au pire. Jusqu’où la suivre alors qu’elle ne lui a rien demandé ?  C’est une histoire d’amour. Ou une histoire de survie. Ou les deux.

Meilleur acteur dans second rôle: Reda Kateb pour «Hippocrate». Dans ce film de Thomas Lilti, l’acteur joue le rôle d’un médecin immigré.
Résumé : Benjamin va devenir un grand médecin, il en est certain. Mais pour son premier stage d’interne dans le service de son père, rien ne se passe comme prévu. La pratique se révèle plus rude que la théorie. La responsabilité est écrasante, son père est aux abonnés absents et son co-interne, Abdel, est un médecin étranger plus expérimenté que lui. Benjamin va se confronter brutalement à ses limites, à ses peurs, celles de ses patients, des familles, des médecins, et du personnel. Son initiation commence.

Meilleure actrice dans un second rôle: Kristen Stewart dans «Sils Maria» d’Olivier Assayas. L’actrice de « Twilight » faisait particulièrement l’évènement lors de cette cérémonie.
Résumé : À dix-huit ans, Maria Enders a connu le succès au théâtre en incarnant Sigrid, jeune fille ambitieuse et au charme trouble qui conduit au suicide une femme plus mûre, Helena. Vingt ans plus tard on lui propose de reprendre cette pièce, mais cette fois de l’autre côté du miroir, dans le rôle d’Helena…

Meilleur film étranger:  Mommy de Xavier Dolan. Un césar d’honneur pour le jeune réalisateur québecois.
Résumé : Une veuve mono-parentale hérite de la garde de son fils, un adolescent TDAH impulsif et violent. Au coeur de leurs emportements et difficultés, ils tentent de joindre les deux bouts, notamment grâce à l’aide inattendue de l’énigmatique voisine d’en face, Kyla. Tous les trois, ils retrouvent une forme d’équilibre et, bientôt, d’espoir.

Meilleur film d’Animation: «Minuscule – La vallée des fourmis perdues», film d’animation de Thomas Szabo et Hélène Giraud  avec pour toile de fond les parcs nationaux du Mercantour et des Ecrins, l’équipe du film travaille aujourd’hui sur un deuxième film de la même veine, «Les mandibules du bout du monde».
Résumé : Dans une paisible forêt, les reliefs d’un pique-nique déclenchent une guerre sans merci entre deux bandes rivales de fourmis convoitant le même butin: une boîte de sucres! C’est dans cette tourmente qu’une jeune coccinelle va se lier d’amitié avec une fourmi noire et l’aider à sauver son peuple des terribles fourmis rouges…

Meilleur documentaire: «Le sel de la terre» de Wim Wenders et Juliano Ribeiro Salgado.
Résumé : Depuis quarante ans, le photographe Sebastião Salgado parcourt les continents sur les traces d’une humanité en pleine mutation. Alors qu’il a témoigné des événements majeurs qui ont marqué notre histoire récente : conflits internationaux, famine, exode… Il se lance à présent à la découverte de territoires vierges aux paysages grandioses, à la rencontre d’une faune et d’une flore sauvages dans un gigantesque projet photographique, hommage à la beauté de la planète.

Meilleure adaptation: Cyril Gely et Volker Schlöndorff pour « Diplomatie ».
Résumé : La nuit du 24 au 25 août 1944. Le sort de Paris est entre les mains du Général Von Choltitz, Gouverneur du Grand Paris, qui se prépare, sur ordre d’Hitler, à faire sauter la capitale. Issu d’une longue lignée de militaires prussiens, le général n’a jamais eu d’hésitation quand il fallait obéir aux ordres. C’est tout cela qui préoccupe le consul suédois Nordling lorsqu’il gravit l’escalier secret qui le conduit à la suite du Général à l’hôtel Meurice. Les ponts sur la Seine et les principaux monuments de Paris Le Louvre, Notre-Dame, la Tour Eiffel … – sont minés et prêts à exploser. Utilisant toutes les armes de la diplomatie, le consul va essayer de convaincre le général de ne pas exécuter l’ordre de destruction.

Meilleur court métrage: « La Femme de Rio » d’Emma Luchini.
Résumé : Gabriel, alcoolique abstinent depuis trois mois, s’enferme chez lui et refuse de mettre un pied dehors. Jusqu’à ce qu’Audrey, une jeune fille à la recherche de son téléphone portable, réussisse à forcer Alcatraz. Ils font connaissance, s’entendent comme une évidence mais, aussi incapables l’un que l’autre d’entreprendre quoi que ce soit de sérieux, ils décident de vivre toute leur histoire d’amour en une seule nuit.

Meilleurs décors : Thierry Flamand avec « La Belle et la bête » de Christophe Gans.
Résumé : 1810. Après le naufrage de ses navires, un marchand ruiné doit s’exiler à la campagne avec ses six enfants. Parmi eux se trouve Belle, la plus jeune de ses filles, joyeuse et pleine de grâce. Lors d’un éprouvant voyage, le Marchand découvre le domaine magique de la Bête qui le condamne à mort pour lui avoir volé une rose. Se sentant responsable du terrible sort qui s’abat sur sa famille, Belle décide de se sacrifier à la place de son père. Au château de la Bête, ce n’est pas la mort qui attend Belle, mais une vie étrange, où se mêlent les instants de féerie, d’allégresse et de mélancolie.

Chaque soir, à l’heure du dîner, Belle et la Bête se retrouvent. Ils apprennent à se découvrir, à se dompter comme deux étrangers que tout oppose. Alors qu’elle doit repousser ses élans amoureux, Belle tente de percer les mystères de la Bête et de son domaine. Une fois la nuit tombée, des rêves lui révèlent par bribes le passé de la Bête. Une histoire tragique, qui lui apprend que cet être solitaire et féroce fut un jour un Prince majestueux. Armée de son courage, luttant contre tous les dangers, ouvrant son coeur, Belle va parvenir à libérer la Bête de sa malédiction. Et se faisant, découvrir le véritable amour.

Meilleur film d’animation – court métrage: « Les petits cailloux » de Chloé Mazlo
Résumé : Chloé est une jeune femme qui mène une vie légère et heureuse, se laissant porter joyeusement par les choses de la vie. Mais une souffrance physique viscérale la fait ployer peu à peu, perturbant sa vie quotidienne insouciante. Elle se retrouve contrainte à porter le poids de son mal insondable. D’où vient ce mal mystérieux ? Chloé parviendra-t-elle à s’en défaire ?

César d’honneur : Celui-ci a été remis par Marion Cotillard à l’acteur américain Sean Penn.