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Festival de Gérardmer, les films du samedi 31 janvier 2015

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Alors que la clôture du festival international du film fantastique de Gérardmer approche à grand pas, cette journée était l’occasion de découvrir deux films entrant en compétition et cinq hors-compétition dont un film français. Enfin, les noctambules auront eu largement de quoi frissonner en regardant les 3 films dévoilés dans la nuit décalée, passé minuit.

Au niveau des films en compétition, le public a pu assister à la projection de « It Follows », du réalisateur américain David Robert Mitchell. En 2010, il remportait le prix du jury au festival de Deauville 2010 pour son premier long métrage « The myth of the American Sleepover ».



Après une expérience sexuelle apparemment anodine, Jay se retrouve confrontée à d’étranges visions et à l’inextricable impression que quelqu’un, ou quelque chose, la suit. Face à cette malédiction, Jay et ses amis doivent trouver une échappatoire aux horreurs qui ne semblent jamais loin derrière…

De son côté, le réalisateur australien Zak Hilditch venait présenter son deuxième film « These final hours » après « The Actress », film à petit budget sorti en 2007.

Douze heures avant que la vie sur Terre ne soit accidentellement et définitivement éradiquée, James traverse une ville où le crime règne en maître pour se rendre à la Fête Ultime, celle de la fin du monde. En chemin, il sauve presque à contrecœur la vie d’une fillette prénommée Rose, qui recherche désespérément son père. Désormais investi d’une nouvelle responsabilité, James est alors contraint de revoir les priorités qui sont les siennes tandis qu’approche l’échéance fatale…

Dans la catégorie des films hors compétitions, a été projeté, « Réalité » le nouveau film de Quentin Dupieux également connu sous le nom de Mr Oizo. Ce cinéaste français atypique réalise son premier court-métrage « Steak » en 2006. Après « Rubber » en 2010, « Wrong » en 2012, « Wrong Cops » en 2013, « Réalité » est son nouveau film.

Jason Tantra, un cameraman placide, rêve de réaliser son premier film d’horreur. Bob Marshall, un riche producteur, accepte de financer son film à une seule condition : Jason a 48 heures pour trouver le meilleur gémissement de l’histoire du cinéma…

« The Mirror (Oculus) » est le premier long-métrage du réalisateur américain Mike Flanagan. Il s’agit de la version longue du court-métrage « Oculus », sorti en 2005.

Après avoir passé dix ans en institut psychiatrique, Tim Russell, la petite vingtaine, retrouve la liberté. Alors qu’il souhaite tirer un trait sur la mort violente de ses parents – le traumatisme à la source de son internement –, sa sœur Kaylie lui rappelle qu’ils s’étaient autrefois promis d’enquêter sur les causes mystérieuses de ce drame. Elle achète alors le miroir qui, selon elle, aurait précipité leurs parents dans une démence des plus diaboliques…

« Les âmes silencieuses (The Quiet Ones) » signe le grand retour de la société britannique de production Hammer, célèbre dans les années 50-60 pour des productions comme « Frankenstein s’est échappé »ou « Le Cauchemar de Dracula ».

Celle-ci a fait appel à John Pogue, qui a écrit et produit en 2000, le film « The Skulls : société secrète » de Rob Cohen. Après « En quarantaine 2 » sorti en 2011, le réalisateur revient avec « Les âmes silencieuses».

Inspirée de faits réels, « Les âmes silencieuses » raconte l’histoire d’un professeur qui utilise des méthodes peu conventionnelles en se servant de ses meilleurs élèves pour tenter une expérience des plus risquées sur une jeune patiente dérangée.

Enfin, les Wachowski  à qui l’on doit la trilogie Matrix, faisaient leur grand retour avec un film de science-fiction intitulé « Jupiter – Le Destin de l’univers (Jupiter Ascending). L’année dernière, c’était avec le film « Cloud Atlas » que Lana Wachowski & Andy Wachowski  faisaient déjà une incursion au festival de Gérardmer.

Née sous un ciel étoilé, Jupiter Jones est promise à un destin hors du commun. Devenue adulte, elle a la tête dans les étoiles, mais elle enchaîne les coups durs et n’a d’autre perspective que celle de gagner sa vie en nettoyant les toilettes des autres. Lorsque Caine, un ancien chasseur militaire conçu génétiquement, débarque sur Terre pour retrouver sa trace, Jupiter commence à entrevoir le destin qui l’attend depuis toujours : bénéficier d’un héritage extraordinaire qui pourrait bien bouleverser l’équilibre même du cosmos…

Passé minuit, les spectateurs pouvaient assister à la projection de différents films d’horreurs rentrant dans le cadre de la nuit décalée dont  « American Burger », premier film réalisé par le couple Bonita Drake, anglaise d’origine et le suédois, Johan Bromander.

Un bus, avec à son bord une horde de lycéens américains, fait un tour d’Europe et s’arrête au cœur d’une forêt afin qu’ils visitent une usine de « hamburgers 100% américains » comme le proclame fièrement son slogan publicitaire. Malheureusement pour ces jeunes, les cuisiniers ont besoin de chair fraîche… Les lycéens vont alors devoir fuir pour échapper au massacre et tenter de survivre…

Deuxième film de cette nuit, « Zombeavers » est la première réalisation longue pour le cinéma du réalisateur d’émission de télévisions, Jordan Rubin, qui a collaboré à des émissions comiques comme « The Man Show », « Late Late Show with Craig Kilborn » et « Last Call with Carson Daly ».

Un groupe d’adolescents, partis pour un week-end de débauche au bord d’une rivière, se retrouve confronté à une horde de castors-zombies affamés. Pour réussir à rester en vie, les jeunes vont devoir affronter ces animaux d’une nouvelle espèce…

Enfin, « Eat », premier film du réalisateur américain Jimmy Weber venait clôturer cette nuit. Diplômé en Écriture et Réalisation de films de l’université du Colorado de Denver, Jimmy Weber réalise par la suite de nombreux courts métrages d’horreur, dont « Incubator » en 2010, sélectionné dans plus de cinquante festivals et récompensé à treize reprises.

Novella McClure est dans la même situation que la plupart des jeunes comédiennes qui veulent percer à Hollywood : elle vient de dépasser la trentaine, son nom d’artiste n’est plus trop dans le coup, et elle n’a pas décroché un rôle depuis trois ans. L’argent hérité de son père, mort tragiquement lorsqu’elle était petite, lui a permis de tenir jusque-là, mais cet argent commence à manquer. La manie qu’a Novella de se ronger furieusement les ongles quand elle est stressée et sous pression peut alors devenir  bien dangereuse pour elle…