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Interview : Nilem

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STREET N’ SPORTS : Pour commencer, qui est Nilem ?

NILEM : NILEM de son vrai nom Clément Simounet est un chanteur musicien auteur compositeur.
NILEM à 5 ans d’existence, après de nombreuse anneés aux côtés d’artistes en tant que musicien, j’ai ressenti le besoin de créer et de chanter mon propre univers.



STREET N’ SPORTS : Pourquoi utiliser ce nom de scène ?

NILEM : Parce que je ne voulais pas utiliser mon nom et prénom, je voulais pour commencer n’avoir qu’un mot pour mon nom de scène, un mot prononçable dans de nombreuses langues. Ce nom n’a aucune signification, c’est le son qui me plaisait. Promis la prochaine fois je vous invite une histoire sur ce nom :)

STREET N’ SPORTS : Nous pouvons lire dans ta biographie, que tu es convaincu que c’est sur scène qu’un artiste prend véritablement vie. Qu’est-ce qui permet justement cette naissance lors de tes concerts ?

NILEM : La première chose qui m’a donné envie de faire de la musique, c’est la scène. C’est à ce moment-là que l’on peut vraiment connaître un artiste, c’est la meilleure manière de découvrir son univers dans son ensemble.
Ce qui me plaît le plus c’est l’échange avec le public, transmettre des émotions. Sur scène, tu as un lien directe avec ce que ressent le public, contrairement avec la musique enregistrée, il faut être une petite souris pour savoir ce que ressent l’auditeur. 
Et puis ce qui me plaît le plus sur scène, c’est qu’une chanson peut avoir plusieurs vies.

STREET N’ SPORTS : Ton style navigue entre la Pop, le Folk et le Rock… Pourquoi avoir voulu faire ce choix ?

NILEM : Je n’ai pas vraiment fait de choix, cette couleur est sortie toute seule. Je suis guitariste donc naturellement, je suis allé dans des styles où la guitare a une place importante. Mais les choses peuvent être amenées à changer, j’ai traversé de nombreux style de musique donc les possibilités sont nombreuses pour l’avenir.
Mais je veux rester sur une esthétique très organique, où la machine ne mène pas la danse.

STREET N’ SPORTS : En 2014, un duo né avec Octavio Angarita, pouvons-nous en savoir un peu plus ?

NILEM : Après un an et demi de tournée en solo, j’ai ressenti le besoin de partager tous ces moments sur scène.
Je me suis posé la question de l’instrument que je souhaitais intégrer. J’avais toujours voulu jouer avec une violoncelliste ou un violoncelliste, je me suis dit que c’était le moment d’essayer. J’ai toujours aimé le violoncelle, c’est un instrument qui m’a toujours touché et je trouve qu’il y a beaucoup de possibilités avec. J’ai contacté Octavio Angarita pour essayer, et tout s’est fait naturellement, une complicité s’est construite, et les chansons ont pris la dimension que je souhaitais.

STREET N’ SPORTS : Tu rentre en studio en 2016 pour enregistrer 6 titres, avec qui collabore tu à ce moment la ?

NILEM : Pour l’enregistrement il fallait trouver une équipe qui puisse retranscrire la direction que j’avais envie de prendre pour cet EP. J’ai proposé à Jean-Baptiste Aubonnet un ingénieur du son qui bosse au Studio Garage à Paris, qui a été motivé pour faire partir de l’aventure et qui compris la direction que je voulais prendre. 
Après avoir bossé les arrangements des morceaux dans mon home studio, il fallait rendre tout ça plus vivant, donc j’ai fait appelle à Thomas D’Arbigny à la basse et à Gaetan Allard à Batterie pour humaniser tout ça.
Et il a fallu rentrer dans la peau du réalisateur, et diriger ce petit monde pour aller au bout du projet.

STREET N’ SPORTS : Ton clip « Calme la mer » viens de sortie, peut tu nous en parler ? 

NILEM : Ce clip est un projet que j’avais avec Nabil Senhaji. J’avais deja bossé avec Nabil sur un premier clip en 2013 et on s’était dit qu’on recommencerait. Après de nombreuses discutions, le clip a pris forme. Nous avons fait appelle à Chadia Amajod pour incarner le personnage que l’on avait imaginé. « Calme la mer » fait référence à la traversé des migrants, et on voulait faire une sorte de portrait d’une femme qui a vécu ce voyage, et qui a vécu l’exile. Mais cette traversée laissera des traces pour le reste de sa vie. Mais je ne veux pas tout raconter :)

STREET N’ SPORTS : Quel est ton agenda de cette fin d’année ?

NILEM : Nous serons sur la route en décembre un peu partout en France. Et la tournée va se prolonger en 2018.
À partir de janvier je vais rentrer dans une phase de création, donc en 2018 il va commencer a avoir des nouvelles chansons sur scène.
Et puis il y’a une prévisions d’un nouvel EP ou d’un album en fin 2018. 

STREET N’ SPORTS : Street N’ Sports est un magazine culturel et sportif. Ma question est , est-ce que tu suit l’actualité sportive et est-ce que tu es sportif ?

NILEM : Alors…en toute franchise je ne fais plus de sport depuis l’âge de 17 ans. J’avais de grande capacité pour cela, mais la musique est passé par là, et a pris tout mon temps et ma passion. Je crois que ça fait 15 ans que je me dis qu’il faut que je refasse du sport plus souvent :)
Je ne suis pas vraiment l’actualité sportive, j’aurais jamais dû dire ça, il n’y aura que la moitié de vos lecteurs qui va s’intéresser à NILEM :)

STREET N’ SPORTS : Un dernier mots pour tes fans et nos lecteurs ?

NILEM : Pour ceux qui ne me connaissent pas, je les invite à aller découvrir NILEM sur toutes les plateformes numérique et sur les réseaux sociaux, avec un peu de chance, je les croiserai sur les concerts.
Pour les fans, j’espère qu’on va se voir vite, et il faut rester à l’affût en 2018 car il va se passer des choses.
Et puis au passage, je les remercie de leur fidélité.