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Pourquoi la remise en cause du salariat ne veut pas dire la fin du travail ?

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Les mutations du nouveau monde nous obligent à nous questionner sur l’avenir de notre modèle économique basé sur l’utilisation des facteurs de production (capital et travail). L’article essayera de démontrer qu’un nouveau paradigme est en train de se créer. Chez Digiproservice, nous pensons que le salariat dans son organisation hyper horizontale disparaîtra car le capital s’imposera au détriment du travail. Le déploiement de l’intelligence artificielle contribuera à améliorer la productivité du travail. 



En d’autres termes, la rémunération horaire se transforme en rémunération d’activité. Cela impliquera une transformation inévitable des ressources humaines. Nous proposons à des auto-entrepreneurs de développer leur activité grâce à notre plateforme. Nous anticipons cette mutation en proposant une nouvelle vision du travail basée sur les activités et les compétences. Le temps de travail devient un indicateur obsolète.

Voici une grille de lecture pour comprendre cette mutation.

Le marché du travail en berne 

Mon expérience de charge de mission dans une association départementale dans le développement de l’emploi associatif m’a permis de comprendre les sous-jacents de la recherche d’emploi. Depuis plusieurs années, le chômage de masse est structurel et s’est institutionnalisé. 

Cela implique que la personne en recherche d’emploi autrement dit le chômeur n’est plus stigmatisé comme il était auparavant. La pression sociale sur cet individu est moins prégnante. Le chômeur devient une victime de la crise économique alors que pendant les 30 glorieuses, cet individu aurait été considéré comme un déclassé ou un marginal.

Vous comprenez maintenant que la personne en recherche d’emploi est moins enclin à accepter un travail alimentaire qui ne correspond pas à ses attentes. 

Depuis plusieurs années, la vision marxiste du travail qui repose sur l’opposition travailleurs employeurs est totalement dépassée. Le purpose comme les américains le mentionnent devient un déterminisme important chez les nouvelles générations qui souhaitent s’insérer dans le marché du travail.

Les collaborateurs souhaitent que leur travail ait un sens, un objectif, une utilité, une valeur sociale…  

Les emplois peu Qualifiés et à forte pénibilité sont totalement délaissés.  

Le développement de l’économie numérique et la volonté des nouvelles générations de citoyens de créer leur activité Economique a modifié la donne. La perte d’attractivité du salariat combinée au succès des start UP comme Airbnb et UBER ont trouvé écho auprès d’un public large. 

Le statut d’auto-entreprise a facilité l’accès des personnes désireuses de se lancer dans l’entrepreneuriat. 

Dans l’idée d’entrepreneurs, il n y a pas nécessairement la volonté de créer une start UP ou une billion dollar company. Une activité économique pérenne et viable est souvent l’objectif de ces nouveaux entrepreneurs. Nous avons au sein de digiproservice, un entrepreneur spécialisé dans la vidéo et la réalisation qui souhaite vivre de sa passion et avoir le luxe de choisir ses clients et ses projets. L’enrichissement matériel passe au second plan. 

La formation des cadres tournée vers l entrepreneuriat 

La silicone Valley crée de la fascination et de la jalousie. Combien de gouvernements souhaitent bénéficier de cet éco-système au sein de son territoire? 

Israël a dupliqué cet écosystème dans leur pays et Le gouvernement israélien a mis les bouchées doubles avec la wadi Valley qui mêle un capital risque public et privé. Les investissements abondent ce nouvel Eldorado de la recherche technologique.

Les grandes écoles françaises ont créé des modules de formation qui poussent les étudiants à créer leur propre entreprise qu’elle soit numérique ou pas avec l’idée de créer un modèle de start UP à la française. 

Mesures d’incitation 

Au-delà du simple statut d’auto-entrepreneurs, l’Etat souhaite faciliter la création d’entreprise. 

Les demandeurs d’emplois bénéficient deux dispositifs d’aide. Le premier étant une exonération des charges sociales pendant un an et le deuxième étant un versement de la totalité des allocations chômage pour lui permettre d’investir. Les chambres consulaires (CCI, chambre de l’artisanat) accompagnent ce nouveau public dans la création d’entreprise. 

Les pépinières d’entreprises, incubateurs et coopératives d’activités trouvent aisément des financements publics (conseils régionaux) pour développer leurs activités d’accompagnement auprès des néophytes de l’entrepreneuriat. 

Au-delà des structures d’accompagnement qui se sont développés sur le territoire français, l’accès au capital pour investir n’est plus une barrière.  Il est évident que la diminution des taux d’intérêt a joué un rôle dans le développement de l’entrepreneuriat mais les sociétés d’investissement, les plateformes de Crowdfunding et la love Money donnent des nouvelles sources de financement aux porteurs de projet.