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Rec 4, Apocalypse, l’épisode de trop ?

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Diffusé dans les salles françaises depuis le 12 novembre 2014, Rec 4, Apocalypse est le 4ème volet de la saga de film d’horreur-épouvante du réalisateur espagnol Jaume Balagueró dont le premier épisode est sorti en 2007.

L’histoire se déroule quelques heures après le second volet.



Après que de terribles évènements aient ravagé un vieil immeuble de Barcelone, l’armée envoie un groupe d’élite pour intervenir et poser des détonateurs afin de détruire le terrible virus. C’est alors que ces soldats tombent sur Angela Vidal (interprétée par Manuela Velasco), une survivante.

Ils l’amènent dans un cargo pour la mettre en quarantaine et lui faire subir une série d’examens médicaux. Mais le mal n’a pas dit son dernier mot, bien au contraire. Avec Angela Vida, l’Apocalypse s’apprête à déferler.

Avec Rec 4, les scénaristes Jaume Balaguero et Paco Plaza ont décidé de revenir aux origines de cette saga, après un épisode 3 peu convaincant qui avait tenté d’ouvrir une nouvelle voie sans succès en introduisant de l’humour et en abandonnant au cours de l’histoire la caméra subjective.

C’est d’ailleurs le seul point commun avec cet épisode, car pour le reste, Rec 4 fait appel à tous les poncifs du genre et à toutes les ficelles des deux premiers épisodes, sans parvenir à les renouveler, ni à les égaler.

Si ce n’était son esthétique soignée, le film serait même digne de figurer dans la catégorie des séries B.

Du huit clôt dans lequel est plongé le spectateur qui fait penser à de nombreux films nettement plus réussis  comme Alien aux séquences d’horreur et de scènes gores qui devraient décevoir les amateurs, Rec 4 est à des années lumières des meilleures productions du genre de ces dernières années.

Au final, Rec 4 est le film de trop qui enfonce la série dans les abimes au lieu de la terminer en beauté.